Aujourd'hui âgée de 69 ans, Mimi Alford publie un livre sur sa relation avec l'ancien président américain, survenue alors qu'elle était stagiaire à la Maison Blanche.
John F. Kennedy aurait eu une liaison de 18 mois avec une stagiaire de la Maison Blanche, qui ne s'est terminée qu'à la mort du président américain en 1963, selon les mémoires de l'intéressée à paraître mercredi aux Etats-Unis.
A l'été 1962, Mimi Alford a 19 ans et travaille comme stagiaire depuis trois jours au service de presse de la Maison Blanche quand elle est invitée à rencontrer le président.
Ravissante, selon les photos d'époque, elle est invitée à nager avec le président à la mi-journée dans la piscine de la Maison Blanche, puis à participer à une fête le soir. Le président lui propose alors une visite des lieux, et très vite la conduit «dans la chambre de Jackie Kennedy», la première dame des Etats-Unis.
C'est là qu'elle aura sa première relation avec John Kennedy, raconte-t-elle dans ce livre intitulé «Once upon a secret: my affair with President John F. Kennedy and its aftermath» (Jadis un secret, ma liaison avec le président John F. Kennedy et ses conséquences) publié by Random House et dont le quotidien New York Post a diffusé des extraits *.
«Etre désirée par l'homme le plus célèbre et le plus puissant du monde amplifiait mes sentiments et résister était hors de question», explique celle qui est aujourd'hui une retraitée de 69 ans et qui a écrit ce livre pour «se délivrer» de son secret, selon Random House.
Nom de code : Michael Carter
Elle attendait qu'il l'appelle pour le rejoindre, en «l'absence de Jackie Kennedy». Elle le rejoignait parfois dans des voyages. Elle continuera tout au long de leur liaison à l'appeler «Monsieur le président». «Nous ne nous sommes jamais embrassés», affirme-t-elle, évoquant la «distance», qui est toujours demeurée entre eux.
Mais leur liaison était «variée et agréable». «Parfois il donnait l'impression d'avoir toute la vie devant lui. Parfois, il n'avait pas le temps de s'attarder».
La jeune stagiaire retourne à l'université à l'automne, mais le président continue à l'appeler, sous le pseudonyme de «Michael Carter». Il envoie des voitures la chercher pour qu'elle lui rende visite à la Maison Blanche.
Dans une rare confidence politique, en pleine crise des missiles de Cuba, il lui aurait confié qu'il préférait que ses enfants «soient rouges plutôt que morts».
Mimi le verra pour la dernière fois le 15 novembre 1963, une semaine avant son assassinat à Dallas. Elle est sur le point de se marier, le lui rappelle.
«Je sais» lui dit-il, «mais je t'appellerai quand même».
(AFP)
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